6 heures am, Diên bien Phu le local bus vient nous prendre devant l’hôtel (qui a été l’hébergement le moins « classe » à date) . Un petit bus Hyundai de la fin des années 80… En bref un petit bijoux de confort prévu pour du transport en ville. Donc on prend place entre les sacs de marchandises, des boîtes, tapis et autres items . Comme d’habitude on fait un arrêt… Entre des nouvelles personnes et des boites de marchandises… Deuxième arrêt, encore des boites.. troisième arrêt, un gros sac de mollusques (environ 20 kilos, sans glace) allez hop on glisse ça sous le siege à côté d’Alex…enfin on prend la route… Hé non, ils entrent encore 3 personnes de plus… Et maintenant on est parti. Alex a été relayé au strapontin du devant à côté d’Augustin un jeune Français de 25 ans. Les filles ont chacune leur siège cote à cote (le grand luxe) et moi je suis coincé entre le strapontin du 2ieme chauffeur et la porte, avec les genoux qui tapent dans une barre qui protège la porte. Je débute Zen, mais ça va pas durer. Je vous sauve les détails, mais voici le portrait après 5 heures de voyage. Alex rigole avec le Français (tabarnak) .. les filles ont réussi à dormir et moi j’ai le chauffeur n°2 qui me dort sur l’épaule comme si on était marié… Je fume… Je me rejoue en boucle la partie où je lui fous un bon coup de coude dans le nez et où je vais prendre place à côté de ma femme (appelez ça de la jalousie, mais ça fait 5 heures que j’ai personne à qui parler et que le p’tit Francais il peut parler avec ma femme. Moi aussi j’aimerais parler avec elle) anyway… On passe encore 4 heures dans ce bus de merde, qui commence a sentir le bord de mer (car les mollusques sans glace ça finit par sentir la m… (Ceux qui pense que m… C’est mer, c’est pas ça). On finit par se rendre à la gare (car apres 9 heures de ce diabolique bus on avait encore 1h de train), et enfin pouvoir se dégourdir les jambes. On passe 1h à attendre le train… Au final le français est un jeune bien sympa (j’aurais malgré tout mieux aimé passer 9h avec ma femme) … C’est bien la première fois que j’ai envié les passagers de Ryanair…